Eco(dé)mystificateur

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Tag - Maurice Allais

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mercredi, 3 mars 2010

Comment diviser la dette publique par 3 et les impôts par 2

Grâce à une « vieille » idée que l’on a appelé le « 100% Money ». Pour faire (très) court, disons que cela revient à enlever la possibilité qu’ont actuellement les banques commerciales de créer de la monnaie, pour réserver ce privilège à une instance unique, la Banque Centrale. C’est la proposition défendue par Christian Gomez, Docteur d’Etat en Sciences Economiques, ancien élève de Maurice Allais et ancien … banquier. Elle a été présentée dans ce texte, et A-J Holbecq en propose une version résumée  qui permet d’appréhender le sujet en évitant les détails de mise en œuvre plutôt destinés aux spécialistes. Elle part du constat, amplement validé par les événements récents, que le système bancaire actuel à couverture fractionnaire est totalement impossible à contrôler par la politique monétaire et que la création monétaire n’est pas un produit comme les autres car elle a un pouvoir déstabilisant et spoliateur. Dans une société libérale, tous les secteurs doivent être libres sauf un : la production de monnaie. Sans ce contrôle, l’économie de marché secrète en elle-même les germes de son autodestruction.

Enfin, il s’agit ni plus ni moins d’une récupération, par la collectivité, des gains de la création monétaire qui permettrait, détail non négligeable, de régler une partie du problème de la dette publique. Car les premières estimations (à prendre avec toutes les précautions d’usage) indiquent ce résultat proprement stupéfiant : le « 100% money » permettrait de diviser la dette publique par 3… et les impôts par 2 ! Avec un tel programme qui ne  pourrait pas être élu Président de la République ?

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vendredi, 11 décembre 2009

Les propositions radicales de Maurice Allais, par Pierre-Noël Giraud

S’il y a bien une chose que j’ai retenue de la conférence sur Maurice Allais à laquelle j’avais assisté, c’est que comprendre le seul économiste français ayant reçu le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel n’est pas à la portée de tous. Et notamment pas des économistes amateurs. C’est donc un grand service que nous rend Pierre-Noël Giraud en proposant dans son livre "Le commerce des promesses", une  "traduction"  en langage accessible à tous, des propositions d’Allais qui trouvent une brulante actualité dans le contexte de la crise que nous traversons.

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mardi, 2 juin 2009

Monnaie, servitude et liberté : la répression monétaire de l’Afrique

Je viens de terminer un livre remarquable, découvert tout à fait par hasard, l’un des plus enrichissant qu’il m’ait été donné de lire sur la monnaie et l’impact qu’a son fonctionnement sur la société humaine. Est-ce parce qu’il vient après un certain nombre de lectures diverses qui m’ont permis d’acquérir les connaissances élémentaires suffisantes, que je suis en mesure d’en apprécier aussi intensément le contenu, ou cela est-il du à une caractéristique particulière de cet ouvrage ? Je ne le saurai jamais, mais qu’importe : "Monnaie, servitude et liberté" de Joseph Tchundjang Pouemi, économiste Camerounais, disciple de Maurice Allais, est, selon moi, une œuvre majeure qui mérite d’être largement diffusée. Bien que sous-titrée "La répression monétaire de l’Afrique" et écrite il y a exactement 30 ans, le propos reste universel et intemporel. Quiconque s’intéresse à l’économie et fait sienne cette citation de Jacques Rueff proposée en couverture : "Le destin de l’homme se joue sur la monnaie", doit lire d’urgence "Monnaie, servitude et liberté"

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samedi, 10 janvier 2009

Le mystère Jorion, suite et fin

Paul Jorion avait déclaré sur son blog qu’il lui faudrait 5 ans pour bâtir une théorie de la monnaie qui le satisfasse. Il a annoncé récemment, si j’ai bien compris, qu’il passait maintenant à autre chose et j’en déduis donc qu’il ne s’exprimera plus sur le sujet… avant 5 ans.
Pour clore ici le sujet, je vais donner la parole à un mystérieux Etienne qui avait posté un long commentaire (que je reproduis ci-dessous) avec lequel P.Jorion prétendait être d’accord à 95 % et qu’à l’époque j’avais trouvé excellent.
Malgré une certaine agressivité dans le ton et quelques approximations dans les concepts (je pense notamment aux raccourcis concernant les limites à la création monétaire et les mécanismes de contrôle dont dispose la Banque Centrale)  ce commentaire mérite d’être attentivement pris en compte pour les raisons suivantes :

  1. Il réfute un à un méthodiquement les arguments de P.Jorion. Cette réfutation peut-être discutée mais me semble, dans l’ensemble, tenir la route.
  2. Il propose en conclusion des mesures pour réformer les banques qui vont tout à fait dans le bon sens et qu’il faudra que les pouvoirs politiques étudient un jour ou l’autre.
  3. Enfin, il analyse de façon très pertinente le rôle des blogs dans la diffusion du savoir dans sa synthèse qu’il a intitulé :  "grandeur et misère du savoir « collectif » sur Internet"

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