Grâce à une « vieille »
idée que l’on a appelé le « 100% Money ». Pour faire (très) court, disons
que cela revient à enlever la possibilité qu’ont actuellement les banques
commerciales de créer de la monnaie, pour réserver ce privilège à une instance
unique, la Banque Centrale. C’est la proposition défendue par Christian Gomez, Docteur
d’Etat en Sciences Economiques, ancien élève de Maurice Allais et ancien …
banquier. Elle a été présentée dans
ce texte, et A-J Holbecq en propose une
version résumée qui permet
d’appréhender le sujet en évitant les détails de mise en œuvre plutôt destinés
aux spécialistes. Elle part du constat, amplement validé par les événements
récents, que le système bancaire actuel à couverture fractionnaire est
totalement impossible à contrôler par la politique monétaire et que la création
monétaire n’est pas un produit comme les autres car elle a un pouvoir
déstabilisant et spoliateur. Dans une société libérale, tous les secteurs
doivent être libres sauf un : la production de monnaie. Sans ce contrôle,
l’économie de marché secrète en elle-même les germes de son autodestruction.
Enfin, il s’agit ni plus ni moins d’une récupération, par la collectivité, des gains de la création monétaire qui permettrait, détail non négligeable, de régler une partie du problème de la dette publique. Car les premières estimations (à prendre avec toutes les précautions d’usage) indiquent ce résultat proprement stupéfiant : le « 100% money » permettrait de diviser la dette publique par 3… et les impôts par 2 ! Avec un tel programme qui ne pourrait pas être élu Président de la République ?